Sortie de la 2de 5 au Thabor le 19 avril 2024
Dans le cadre du projet « Jardins, à la croisée des savoirs », la seconde 5 du lycée Sévigné s’est rendue au jardin public du Thabor à Rennes. Après une approche de l’histoire des espaces verts urbains en France et un aperçu sur l’histoire de l’occupation des lieux par un monastère dont les jardins ont ensuite été cédés à la ville, les élèves ont découvert le jardin tel que l’a conçu le jardinier-paysagiste Denis Bühler à la fin du XIXe siècle.
Le jardin est aménagé selon trois types d’espaces distincts : le jardin à la française, un petit jardin italien avec des buis taillés en forme d’oiseaux, un jardin botanique auquel appartient la roseraie en cercles concentriques et la plus vaste partie, occupée par le jardin dit paysager. Les élèves ont ensuite fait des recherches en groupes sur divers thèmes (le bâti, l’usage de l’eau, les différents types de jardins, etc) à restituer ultérieurement.
Sortie de la 2de 5 au Château de La Roche-Jagu le 21 avril 2024
Pour poursuivre leur découverte des différents types de jardins, les élèves de la seconde 5 se sont rendus au Domaine Départemental de la Roche-Jagu dans les Côtes d’Armor le 21 mai 2024. Ils y ont étudié sous deux angles distincts l’importance de la biodiversité.
En effet, d’une part, ils ont visité l’exposition itinérante « Impact : la biodiversité en questions » créée par le Muséum d’histoire naturelle de Toulouse et installée au château de la Roche-Jagu pour cinq mois (jusqu’au 6 octobre 2024). L’exposition montre les modalités de la sixième extinction de masse que subit actuellement le vivant. Elle propose également un état des lieux des tentatives de remédiation à ce réchauffement.
D’autre part, le jardinier en chef, Jean-Baptiste Bahier emmené les élèves faire le tout des différents jardins parmi les 64 hectares du domaine. Véritable mine d’informations, autant en matière de biologie, qu’en linguistique, en représentation artistique, Monsieur Bahier a évoqué les fonctions des simples, le jardin clos du seigneur, la diversité des espèces de camelias et les accidents génétiques qui changeaient les couleurs des fleurs.
Il a aussi expliqué comment il opérait ses choix en matière de choix de suppression des plantes empêchant le développement d’autres plantes (lentilles d’eau, rumex, ronces), de limitation d’espèces utiles mais qui occupent trop l’espace au détriment d’autres espèces. Monsieur Bahier est aussi revenu sur des choix antérieurs dont on mesure aujourd’hui le manque de pertinence comme celui d’importer dans les années 1970 des chênes allemands qui ont désormais du mal à se développer dans l’air marin du parc.
Les élèves enthousiasmés par la promenade d’observation nourrie par la prodigieuse culture du jardinier en chef ont aussi beaucoup apprécié la beauté des paysages et des jardins de simples aux odeurs et aux noms étonnants.